Lointaine, dure et pleine de mystère… Telle est l’image qui apparaît dans l’esprit des gens quand ils entendent parler du légendaire Kamchatka, situé à l’extrême est de la Russie. Toutefois, il n’est pas inhabituel pour les pêcheurs professionnels et amateurs de relever le défi de l’exploration de cette terre, principalement en raison du célèbre « Saumon Royal », originaire des eaux du Kamchatka.
Il y a différentes façons de se rendre au Kamchatka depuis la Lituanie (ma patrie). Nous avons choisi l’itinéraire le plus pratique, en partant de Kaliningrad via Moscou, puis en direction de Petropavlovsk. La durée combinée des vols a duré plus de 17 heures. Nous avons atterri à l’aéroport de Petropavlovsk, où notre guide nous a accueillis. Nous avions encore un trajet en bus de 8 heures devant nous, ainsi qu’un vol en hélicoptère dans une direction inconnue. Nous ne pouvions qu’espérer que tout se passerait bien. Finalement, après un long et fatigant voyage mais heureusement sans heurts, nous sommes arrivés au camp qui devait être notre maison pour la semaine à venir.
Le plus grand saumon du monde
Le but de ce voyage était précis, le saumon Royal, le plus grand du monde, un rêve pour de nombreux pêcheurs et la fierté du Kamchatka. Le Kamchatka est sans aucun doute une destination à laquelle tout pêcheur doit se rendre au moins une fois dans sa vie. La pêche est une expérience vraiment unique et inoubliable. Bien sûr, notre excitation était à la hausse et nous étions impatients de pêcher après notre long voyage. Notre humeur était donc assez euphorique.
Nos premières tentatives ont effectivement été couronnées de succès. En fait, au cours des trente premières minutes, nous avons tous pu faire l’expérience de ce que c’est que d’attraper Un Gros Saumon. Il semblait qu’il y avait tellement de poissons qu’il ne fallait presqu’aucun effort pour les attraper. Je dois admettre que nous avons eu de la chance en termes de temps et d’emplacement, ils étaient parfaits ! Quoi qu’il en soit, notre première impression était positive et notre moral était élevé. Après ma capture initiale, je me suis rendu compte qu’il fallait bien se préparer à ce type de pêche. Ces poissons sont gros et puissants.
Si nous parlons des espèces les plus populaires de poisson au Kamchatka, le saumon Royal (Oncorhynchus tshawytscha) est certainement le numéro un. Le saumon chien (Oncorhynchus keta) vient en deuxième position, suivi de quelques autres espèces locales comme la truite arc-en-ciel et l’ombre commun. Donc, en attendant le Saumon Royal, nous attrapons régulièrement ces autres poissons. Nous nous sommes vite habitués à eux, notre joie et notre enthousiasme du début s’estompant lorsque nous nous rappelons notre objectif principal, la raison pour laquelle nous avions fait tout ce chemin, le Saumon Royal. Après avoir calculé et chronométré chaque détail de notre voyage, nous savions que cette période de l’année donnerait de beaux poissons, argentés et riches en couleurs.
Une pêche de sélection
Le saumon Royal se fraye un chemin au milieu d’une rivière, poussant les autres espèces à l’écart. Notre technique de pêche ressemblait plus ou moins à ceci : nous visions le milieu de la rivière dans l’espoir d’attraper un saumon Royal, puis si cela ne fonctionnait pas, nous tentions de nouveau plus près de la rive du fleuve dans l’espoir de pêcher un poisson de plus petite taille, comme un saumon chien. Si nous n’avions pas non plus de réussite à attraper un saumon chien, il nous restait alors des truites arc-en-ciel, et notre dernier espoir était un ombre commun. Bien sûr, les petits poissons sont beaucoup moins excitants que le saumon Royal, cependant, ici au Kamchatka, même les Ombres Communs vous impressionneront par leur taille.
Les saumons se sont rassemblés dans le courant principal, en particulier au confluent de deux rivières. C’est là que nous tentions surtout notre chance. Une particularité du Kamchatka est que, parfois, les poissons se rassemblent dans des eaux très calmes, là où on les attend le moins. Le sondeur portable Deeper était très utile dans ce cas. Plusieurs fois, nous n’étions pas certains de la profondeur d’une fosse. Avec l’aide du Deeper, nous avons constaté qu’elle était beaucoup plus grande et plus profonde que ce que notre guide pensait, et nous avons trouvé beaucoup de poissons à l’intérieur. Le sondeur s’est avéré être un outil précieux et nous étions content de l’avoir intégré à notre arsenal de pêche.
Leurres pour saumon royal
Quel appât était le meilleur ? Nous avons utilisé des leurres. Les poissons étaient principalement pêchés dans le courant principal, alors les leurres sont bons même lorsque le courant est très puissant et fonctionnent aussi bien à la pêche en bateau. Les pêcheurs locaux utilisaient des cuillères, mais pour une raison quelconque, cela ne fonctionnait pas pour nous. Il est important de garder à l’esprit que lorsqu’un saumon royal est sur votre ligne, il résiste tellement que vous avez l’impression que votre canne à pêche est arrachée de vos mains. Lorsque vous obtenez cette poussée d’adrénaline, vous ne doutez pas du type de poisson à l’autre bout de la ligne.
S’habituer aux Grizzlis
Nos défis ? Des grizzlis. Il y en a beaucoup, ils respiraient littéralement dans notre cou. Ils voulaient que nous sachions qui étaient le chef. Nous étions accompagnés par des ours dès le premier jour et nous savions que nous devions faire très attention. Nos guides nous ont conseillé de nourrir un peu les ours pour qu’ils n’aient pas faim et ne ressentent pas le besoin de fouiner autour de notre camp. Nous avons suivi les recommandations de notre guide – nous laissions des poissons plus petits à environ 90 mètres de notre camp. Nous avons également pris la garde à tour de rôle et surveillé le territoire tout au long de la nuit. Nous en sommes sortis indemnes.
Réussite ? Absolument. Nous avons attrapé (et libéré) plus d’une centaine de saumons royaux. Ma plus grosse prise a été de 9kg, mais mon copain en a attrapé un de plus de 17kg. Nous sommes revenus avec une tête pleine de souvenirs, non seulement parce que nous avons rencontré des poissons aux proportions impressionnantes, mais aussi parce que l’expérience globale était unique en son genre. Il n’y a pas de mots pour décrire la beauté naturelle de la nature sauvage. On peut dire qu’un voyage au Kamchatka est un rêve de pêcheur, et si vous le faites une fois, vous voudrez revenir en arrière et revivre cette incroyable aventure, encore une fois.
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Matériel utilisé
Cane : Tailwalk Hi-Tide S90ML, longueur 2,70 m. Puissance: jusqu’à 25 grammes
Ligne : tresse dyneema japonaise 8, taille 2.0.
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Bonjour, un super voyage qui nous donne tous envie !
Avez-vous les coordonnées du guide, des lieux dans lesquels vous avez demeurés ? Ou simplement un site internet ?
Merci pour votre réponse.
Tom
L’article est intéressant mais manque cruellement d’information, pr le matos juste la canne et la ligne. « Quel appât était le meilleur ? Nous avons utilisé des leurres » euh oui c’est tout ? Aucun exemple, pas de photo. Juste de la pub pr le sondeur deeper. Bref je reste un peu sur ma faim.