Voici le blageon, petit poisson blanc des eaux vives, fraîches et oxygénées par excellence. Ce cousin du hotu est très amusant à pêcher car sa rapidité pour recracher votre appât est supérieure à celle qu’il prend pour l’avaler. Les amateurs de fritures assurent que sa chair est bien meilleure que celle de la truite.
Caractéristiques du blageon
- Poids moyen : 40 gr
- Longueur moyenne : 9 à 12 cm
- Poids record : 100 gr
- Longueur maximale : 25 cm
- Durée de vie : 10 à 15 ans
Description du blageon
La robe du blageon est de couleur argentée, avec une ligne latérale violacée/orangée très marquée de la nageoire caudale aux ouïes. Comme le gardon, ses nageoires sont très orangées mais son dos est plutôt sombre. S’alimentant de petits crustacés, de vers et de larves d’insectes, il vit dans les courants de faibles profondeurs, comme le goujon des rivières de moyenne montagne (zone à ombre).
Biologie
Grégaire, ce poisson aime les eaux vives, oxygénées, claires et fraîches à fonds de graviers. Il remonte les cours d’eaux pour se reproduire dans les zones d’affluences près des lacs (zone à ombre) mais bizarrement, il peut disparaître quelques années pour réapparaître quelques temps plus tard en fortes colonies.
Régime alimentaire
Omnivore à tendance carnivore le blageon a une bouche située dessous, l’obligeant à se nourrir en grande partie sur le fond, ce qui ne l’empêche pas de venir en surface gober les insectes. Il consomme également du plancton, des algues filamenteuses, des œufs d’autres poissons, des petits invertébrés aquatiques dont les larves de libellule ou de phryganes. Le blageon est adulte à 3 ans.
Distribution
Proche parent du hotu, du spirlin et de la petite vandoise, le blageon est présent en France dans tout le bassin rhodanien, plus particulièrement en Ardèche, dans le Var et aussi le Gard. On le trouve également dans les lacs du Bourget et d’Annecy.
Classification
- Règne : Animalia
- Embranchement : Chordata
- Classe : Actinopteri
- Ordre : Cypriniforme
- Famille : Cyprinidae
- Nom scientifique : Leuciscus souffia souffia
- Noms vernaculaires : andruga, blageon souffia, blavin, rougette, seufe, soffie, souffia, souffie, teleste, vairon occidental.
je trouve que ça ressemble fort à l’ablette spirlin….. http://associationlac.org/images/CDLAC/nospoissons/clip_image047.jpg
Bonjour,
Ces deux poissons se ressemblent, mais il s’agit bien d’espèces différentes et leS pêcheurs gardois savent les différencier lorsqu’ils les comptabilisent dans les concours…
BLAGEON : https://fr.wikipedia.org/wiki/Blageon
SPIRLIN : https://fr.wikipedia.org/wiki/Spirlin
Merci de votre fidélité à notre revue,
Bonne journée
Daniel LAURENT
J’aime beaucoup vos coups de projecteur sur un poisson en particulier;
Je ne connaissais pas ce poisson. Maintenant, je suis moins bête
Merci encore et continuez;
Bonjour,
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Bonne journée
Daniel LAURENT
bonjour
Maintenant on sait qui est ce poisson que l’on attrape en marne.
Très bien le coup de projecteur, continuez
Merci
Article très intéressant ! Mais … mal illustré, ici ce sont des Spirlins qui sont en photos ! Le Blageon a une ligne latéral moins singulière, un corps plus cylindrique et une marque sombre le long du corps, comme ceci : https://fr.wikipedia.org/wiki/Blageon
Parole d’hydrobiologiste
Après, toutes mes félicitations pour valoriser des espèces méconnues, comme ce dernier 😉
NB : Cette espèce est classée comme patrimonial. Il serait dommageable, voir honteux de s’en servir comme vif ou de le consommer !
Bonjour,
Cette photo a été prise dans l’aquarium d’une garderie FD qui notait en note explicative : blageon…
Rassurez-vous dans le Gard, le blageon est systématiquement remis l’eau avec précaution lorsqu’il est attrapé dans les concours où il cohabite avec le hotu et le barbeau méridional …
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Bonne journée
Daniel LAURENT
Bonjour
Effectivement la photo est bien celle du Spirlin généralement le dos du poisson est plus sombre mais avec l’éclairage de l’aquarium celui apparaît plus clair .
Concernant le Blageon aucun rapport avec le Hotu ; vous devez confondre avec le Toxostome qui lui a en effet des similitudes avec son cousin le Hotu .
Dommage que certain de vos lecteurs par manque expérience ne comprennent pas que l’utilisation en vifs des espèces en voies de disparitions ou absentes de certain cours d’eau suite à pollutions permet souvent de repeupler donc éviter la disparition de l’espèce .
Exemple sur le Doubs présence du Toxostome sur la commune de Valentigney et complément disparue en amont en pêchant les vifs en aval le pêcheur de Brochet qui relâche le surplus de vif repeuple l’amont de la riviere .
Cordialement
Alain de Bourguignon