C’est la question que se posent beaucoup de jeunes pêcheurs, et d’autres moins jeunes d’ailleurs. L’objectif n’est pas de montrer quels sont les contreparties d’un sponsoring, article qui sera publié un peu plus tard, mais comment arriver à convaincre une marque de vous faire confiance pour représenter ses couleurs. Et croyez-moi, c’est beaucoup plus simple qu’il n’y parait, encore faut-il avoir un peu de talent et de patience.
La notoriété du pêcheur
Le pêcheur de spécimens
S’il y a bien un pêcheur qui devient très vite célèbre et leader d’opinions dans la pêche, c’est le pêcheur de spécimens. Mais il faut bien avouer que cela devient relativement rare. Il faut pouvoir distinguer les différents types de pêcheurs pour se faire une idée du vrai pêcheur de spécimens :
- Le pêcheur lambda qui pêche un peu partout et qui a quelques résultats
- Le pêcheur qui a de bons résultats, mais surtout dans les eaux qu’il connait très bien près de chez lui
- Le pêcheur qui va réussir à prendre des gros poissons, sur ses terres bien souvent fortement poissonneuses
- Et enfin le pêcheur de spécimens, qui va réussir assez vite à prendre des gros poissons, peut importe le lieu qu’il pêche
C’est de ce dernier pêcheur que je parle et pour tout avouer, j’en connais très peu et ils peuvent se compter sur vos doigts. Il y a d’autres pêcheurs qui vont se situer entre les 2 derniers, à savoir faire de gros poissons près de chez eux tout en réussissant à faire de belles pêches un peu partout. Ces 2 catégories de pêcheurs sont « bankable » et bien souvent ce sont les sponsors qui viennent à eux, et non l’inverse.
Le talent photographique et la plume du pêcheur
Vous convenez que les places sont rares et qu’il faut être un excellent pêcheur ou avoir un réseau bien développé pour parvenir à se démarquer des 2.5 millions de pêcheurs en France. Il faut de l’expérience et donc du temps pour parvenir à ce statut de bon pêcheur que l’on a pas forcément lorsque l’on est jeune. Rassurez-vous, une solution existe si vous ne voulez pas perdre de temps! Muni d’un bon appareil photo et d’une belle plume, vous avez là l’arme la plus simple pour séduire vos futurs partenaires. De belles photos, de jolis récits ou mêmes des articles techniques et vous vous assurez un grand nombre de lecteurs heureux de découvrir votre travail. Et tôt ou tard, les partenaires vous finir par repérer votre talent. Mais où publier? Les blogs ne sont pas forcément la meilleure des solutions, recherchez plutôt des supports de qualité et reconnus qui existent déjà, ceux qui sont le plus lus par les marques. Tentez également systématiquement la presse papier en récupérant l’adresse mail présent dans l’édito des magazines par exemple. Il existe quelques sites, spécialisés ou non, auxquels vous pouvez apporter votre contribution et avec le temps, la qualité de vos photos et de vos écrits va s’améliorer et vous bénéficier de la notoriété du support pour vous faire connaitre rapidement.
Les talents recherchés
Les marques recherchent des pêcheurs avec un minimum de technique, prenant du poisson, mais également prenant de belles photos et sachant écrire quelques articles. Si vous regardez qui sont les partenaires, vous remarquerez qu’il y a ces 2 mondes : le specimen hunter, qui ne sait d’ailleurs pas forcément bien écrire mais qui a une forte notoriété et un grand sens technique à partager, et le pêcheur capable de communiquer autours de sa passion à travers de belles photos et de jolis articles qui donnent envie d’aller à la pêche. Les grandes marques publient d’ailleurs de plus en plus d’articles sur internet de leurs pêcheurs sponsorisés, c’est un signe… Sans tomber dans le publi-reportage, n’hésitez pas à partager les articles qui utilisent des photos de leurs produits avec les pages Facebook des marques, mais attention, ce petit jeu est vite dangereux et à vouloir en faire trop pour séduire un sponsor, vous vous détournerez de vos lecteurs qui vont douter de votre sincérité…
Alors? Tenté par l’aventure? A vos claviers et vos appareils photos! Mais vous déchanterez certainement en lisant le prochain article relatant les contreparties qui incombent aux pêcheurs sponsorisés.