Le grand cormoran (Phalacrocorax carbo sinensis) est une espèce animale protégée au titre du Code de l’environnement. Mais avant d’en arriver à ce statut imbécile dont Dominique Voynet est l’inspiratrice fin des années 1990, le cormoran aura fait et continu de faire bien des dégâts sur la faune piscicole.
Sa destruction, sa capture, sa perturbation, sa naturalisation, la destruction de ses œufs ou de ses nids sont interdits. Ainsi un animal est protégé malgré sa prédation sur d’autres animaux. Mais il est vrai que cet oiseau de malheur est visible alors que les poissons ne le sont pas !…
En France les cormorans sont venus en nombre dans les années 1990. Cette surpopulation était simplement le fait que les œufs de ces chers volatiles n’étaient plus prélevés dans leurs pays d’origines (Danemark et Suède).
Toutes les revues halieutiques, le « Pêcheur de France » en tête tiraient alors à boulets rouges sur cette invasion. En 2001 la population était de 90000 cormorans soit une augmentation annuelle de 10%. Peine perdue.
Le Conseil Supérieur de la pêche et l’Union Nationale tentèrent d’infléchir la « Direction de la Nature et du Paysage » mais là aussi le combat fut inégal.
Alors ce sont les pêcheurs qui s’organisent.
Dans le Gard, je pris l’initiative de créer un « faire-part » de deuil que les pêcheurs gardois envoyèrent en signe de protestation à Madame la Ministre de l’Environnement De nombreux départements emboîtèrent le pas. Les bureaux du ministère croulèrent sous les sacs de courriers. En vain mais des autorisations de régulations furent adoptées.
La presse quotidienne nationale en faisait aussi l’écho :
Ses effectifs ont considérablement augmenté depuis 20 ans et son impact sur les établissements piscicoles et sur les activités de pêche est donc de plus en plus important. Et malheureusement cela n’est pas terminé…
Si j’évoque les cormorans, c’est tout simplement parce qu’à cette époque les « défenseurs des animaux » avaient trouvé un moyen de faire pression sur la pêche de loisirs. Mais le danger reste latent puisque (pour exemple) Danielle Simonnet veut interdire la pêche dans Paris.
Aujourd’hui, ils sont encore plus nombreux qu’en 1990 et ils aimeraient bien faire passer une loi pour prohiber la pêche définitivement, aidés en cela par le véganisme, une philosophie politique qui exclut tout produit d’origine animale et qui veut nous imposer à tous ce régime totalitaire. Pourquoi uniquement celle du mouton, du poulet de l’huître et de l’escargot ? Et pourquoi pas les frelons, les asticots et les mygales ?
Chiche !… Soyons dément jusqu’au bout… Pourquoi pas aussi les fruits et les légumes qui adoptent ce cycle biologique et oh combien naturel !
Entendez-vous le cri de la tomate sous la dent ?
Alors dans quelques décennies, totalement devenus totalement abrutis, pour respecter le cycle animal et végétal, les hommes seront dans l’obligation d’absorber la dernière alimentation probable… Lui-même (*).
(*) Voir le film : Le Soleil Vert).