Pour moi la prise d’un beau poisson se fait au bon endroit et au bon moment. Et une fois que l’on a confiance en une technique (cranking shad par exemple) l’animation et le leurre utilisé ne sont que des détails. La preuve quand on remarque certains pêcheurs sponsorisés changer de marque, ils ne se mettent pas à prendre plus ou moins de carnassiers. Et pourtant pas mal d’articles parlent de leurres, sans doute les pêcheurs pensent encore que c’est la raison principale d’une capture ? C’est bien dommage. Voici donc un flashback sur les captures de quelques gros brochets des 2 dernières années sur 3 lacs de barrage différents, mais avec le poste décrit en détails, ce qui pour moi est une information autrement plus primordiale. La description devrait vous permettre de reconnaître un type de poste dans vos eaux alors n’hésitez pas à y passer régulièrement, et j’espère que cela vous servira à faire de belles photos d’un poisson de rêve!
Moment : mai, eau à 12°, couvert.
Poste : la bordure est très boisée, inaccessible du bord. J’ai lancé contre le bord cependant le poisson a pris à environ 15 mètres de l’impact.
Le secteur est une pente forte puisqu’en mettant le bateau à distance de lancer du bord il y a 12 mètres de profondeur, et la pente se termine à environ 18 m au large. Cette configuration est très longue : 500m de berge. La touche a eu lieu près de la fin de cette configuration, à 100 m de l’endroit où la berge devient une pointe.
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Moment : novembre, eau à 12°, soleil.
Poste : fond d’un très grand bras (100 ha), quand la profondeur remonte très doucement de 20 à 8 m, où elle se maintenait ici sur une centaine de mètres. Dans cette « cuvette » il y avait un banc de poissons fourrages, et ce gros brochet qui a pris le leurre en surface, au dessus des vifs.
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Moment : octobre, eau à 15°, soleil.
Poste : très grandes variations d’eau pour ce lac, et le poste est selon les saisons soit un haut fond à 15m de profondeur d’une surface d’environ 100m², soit ici en octobre une île d’environ 5 m d’altitude !
Sur le côté de cette île il y a une dizaine d’arbres morts encore debout, ils sont dans environ 10 mètres d’eau. Je me place sur le côté un peu au large, et lance au large de ces arbres à environ 10m d’eux, au 2e tour de moulinet ce brochet sera pendu ! Il devait soit naviguer autour des arbres, soit en sortir.
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Moment : septembre, eau à 20°, vent et soleil.
Poste : c’est le poste typique « comme dans les livres ». Le long d’une ligne droite rien ne se voit à l’œil nu, cependant si il ya 15 m de profondeur partout une pointe cachée descend doucement pour faire un plateau triangulaire d’environ 10 m avant de retomber dans 15. Ce brochet a mordu simplement contre le fond, au bout du triangle sur le plateau juste avant la pente allant de 10 à 15 mètres.
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Moment : septembre, eau à 18°, vent et soleil.
Poste : ici aussi poste typique. Imaginez deux avancées de berge qui se font face à environ 200 mètres de distance, avec un fond maximum de 11 mètres à la jonction des deux pentes. Mon bateau était dans 11 m, j’ai lancé en direction d’une pointe, et le brochet a pris mon leurre longeant le fond dans la pente, dans environ 9m d’eau.
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Moment : mai, eau à 12°, nuageux.
Poste : dans une baie peu profonde, 3 ou 4 mètres maximum, ce brochet énorme a pris tout simplement dans deux mètres d’eau, entre la berge et un îlot, sans poste ni herbier spécifique. Il devait peut-être tourner dans le secteur en fin de fraie, en attendant de regagner son « vrai » poste.
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Moment : août, eau à 20°, nuageux.
Poste : longeant une grande avancée qui voyait la profondeur au large aller jusqu’à 25 m, ce brochet a mordu en faisant longer le fond au leurre, à l’endroit spécifique où la pente de cette avancée était la moins importante (une pointe légère), dans environ 9 m d’eau à 50 m du bord.
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