Barque de pêche, remorque et accessoires : Conseils d’achat

Une barque de pêche est le rêve de tout pêcheur de carnassiers : la liberté retrouvée, la possibilité d’explorer des zones inaccessibles au pêcheur à pieds, d’arriver à n’importe quelle heure et de pouvoir toujours trouver un coin libre pour assouvir sa passion.  Mais une barque de pêche c’est comme un bateau et comme dit l’adage avec un bateau on est content deux fois, quand on l’achète et quand on le revend ! Donc avant de faire des erreurs qui vous coûteront cher, lisez ces quelques lignes et faites vous ensuite votre opinion.

 Il y a trois variétés de barques de pêches sur le marché, oublions les bass boats et walleye boat qui feront l’objet d’un prochain article pour nous concentrer sur des barques de 3,5m à 4m  que l’on pourra motoriser avec un simple 6 cv thermique. Ce sont la grande majorité des barques des pêcheurs, elles sont légères, aménageables et vous feront découvrir de nouveaux horizons.

Lire aussi >>> Liste des revendeurs de barques, bateaux de pêche et bass boat.

 

Barque de pêche en polyéthylène
La Tabur, celle qui fut longtemps la barque de pêche mythique du débutant
Parmi les accessoires à embarquer n’oubliez pas celui ci, conseil avisé !

Barque de pêche en polyéthylène rotomoulé

Généralement c’est ce type de barque de pêchequi est le premier modèle acheté par le pêcheur. Peu onéreuses, ou tout du moins bien moins chères que les autres, ces barques ont à mon sens plus de défauts que de qualités pour le pêcheur mais je connais des amis qui en sont équipés et ne souhaitent pas s’en séparer.

La barque de pêche polyéthylène est lourde et ses plus petits modèles ne sont pas très stables, néanmoins elles sont solides car un peu élastiques et pardonnent beaucoup d’erreurs de débutants. Deux grands fabricants se partagent le marché : Fun Yak et Rigiflex . Ce sont généralement des barques sans coffres, équipées de bancs en bois. Ces barques sont quasiment toutes à fond plat et supportent un petit moteur hors bord en tableau arrière par contre à l’avant, installer un moteur contrôlable par pédale demande une préparation du support assez contraignante.

La barque de pêche en polyéthylène est généralement l’embarcation du pêcheur rustique, celui qui aime s’ancrer et pêcher au vif ou en tirette. C’est aussi souvent le premier achat du pêcheur et si ce dernier est un pêcheur moderne il regrette souvent cet investissement  car aménager ce type de coque est délicat.

 

Une barque de pêche en polyéthylène rotomoulé

Barque de pêche en polyester

La barque de pêche en fibre est très souvent le choix du pêcheur navigateur car une coque polyester est ce qui glisse le mieux sur l’eau. La plupart des modèles en vente sont de forme skiff, des coques à fond en aile de mouette qui ont peu de tirant d’eau et permettent de s’aventurer dans les queues de lacs. Ces barques sont très souvent motorisables avec des hors bords puissants mais  un simple 6 cv peut suffire pour les plus petits modèles.

Avec le polyester on navigue sur une coque dure que l’on peut aménager à sa guise et équiper le bateau d’une console, d’un pontage, de coffres  se fait rapidement avec des accessoires déjà prêts. Comme le polyester est rigide, les bancs centraux de renforts ne sont plus indispensables et vous gagnerez beaucoup de place.

Corollaire à cette facilité : Le prix souvent important du bateau et des équipements pour l’aménager.

A part la grande marque Carolina Skiff on peut citer quelques entreprises française qui en fabriquent comme par exemple  Technostrat.

 

Un skiff, une barque polyester à fond plat

 

Barque de pêche en aluminium

Ce sont bien entendus mes préférées. Elles ont toutes les qualités, navigabilité, facilité d’aménagement, rusticité, prix moins important que le polyester et la possibilité pour un bricoleur moyen de les ponter sans trop de frais.

On trouve généralement deux types de coques, les standards comme en propose la marque Linder, qui sont de formes classiques  avec une étrave pour couper la vague, et les jon boat, ces bateaux américains rectangulaires qui ressemblent à de petites barges de débarquement. A titre personnel  l’un de mes bateaux est un jon boat Alumacraft de 4,2m de long que j’ai aménagé pour pêcher à trois aux leurres sans se gêner. J’en suis très satisfait même si en terme de navigation il est loin derrière les formes classiques.

 

Une belle barque de pêche aluminium bien aménagée
La Quicksilver, une barque de pêche légendaire.

Maintenant que nous avons vu les différents modèles, examinons leurs utilisations en fonction de votre technique préférée

Pêche en barque au vif

Le pêcheur en barque au vif est généralement un habitué de l’attente, il  aime aussi pêcher en tirette pour passer le temps et pratique le plus souvent avec son  embarcation ancrée.  La pêche au vif demande une barque de pêche assez stable que vous équiperez de supports de cannes. Vous pourrez aménager un vivier pour conserver vos vifs et vos prises dans d’excellentes conditions.

Comme vous attendrez assez longtemps, prévoyez des sièges confortables et équipez vous d’un sondeur premier prix qui vous indiquera les déclivités du fond.

Pour les barques rotomoulées, les supports de cannes se fixent sur le franc bord par des étaux, pour les autres matières ils se vissent directement sur la coque.

Des taquets coinceurs seront bien utiles pour retenir votre ancrage au moyen de deux poids, un à l’avant et un à l’arrière. Il existe des guindeaux électriques pour baisser ou relever l’ancre sans se fatiguer.

Pour la pêche au vif, un moteur électrique avant est inutile et un simple moteur arrière vous permettra d’arriver discrètement sur le poste.

 

Pêche en barque en power fishing

Le power fishing n’est autre que la pêche aux leurres. Sans rentrer dans le détail on constate  deux écoles : les adeptes des bordures qui pêchent généralement au leurre dur et ceux de la pleine eau qui vont préférer le leurre souple.

Pour les bordures aux leurres durs la pêche se fait canne basse et c’est pourquoi les bass boats sont si bas sur l’eau. Pour cette technique un jon boat aluminium ponté est idéal. Les bordures sont protégées des grands vents et des fortes vagues et cette embarcation peut pêcher dans 30 cm d’eau. Un tel bateau, équipé de sièges « bicyclettes » sera idéal pour explorer les berges des lacs  ou pêcher en rivières calmes. C’est le bateau préféré des bassmen et des traqueurs de carnassiers à vue qui aiment pêcher debout.

Les bateaux de forme plus classiques restent à mon sens plus adaptés à la pêche aux leurres souples. Là on pêche généralement canne haute et le franc bord généreux sécurise le pêcheur. La plupart des pêcheurs les aménagent avec des sièges plus confortables  car le leurre souple s’anime plus calmement que le dur. Aux USA ce type de bateaux, pontés à l’avant et à l’arrière mais laissant un franc bord se nomme un walleye boat (bateau à sandre).

Certes on peut fort bien pêcher au lipless ou au jerkbait dans une coque classique mais on se privera d’un bateau adapté au terrain.

 

Le bonheur d’être sur l’eau

 

Pêche en barque en verticale

La verticale est une pêche spécifique à elle seule. Elle consiste à animer près du fond un leurre souple tout en se servant de la dérive du bateau. Pour cela le pêcheur est confortablement installé et pêche dans le cône de vision de son sondeur.

On voit encore des verticaliers ne jurer que par le moteur électrique arrière qu’ils pilotent de la main qui ne tient pas la canne, et la plupart du temps ils progressent en marche arrière, c’est la méthode classique mise au point par les hollandais depuis plusieurs dizaines d’années. Ce temps est dorénavant révolu car désormais les moteurs électriques avant peuvent être équipés d’un pilotage assisté par GPS qui conservera coûte que coûte la trajectoire que vous aurez choisie. Ainsi votre seconde main sera libérée et pourra elle aussi profiter de la pêche.

Peu importe l’embarcation car vous naviguerez doucement, le plus important est d’être installé très confortablement car pêcher si précisément avec beaucoup de concentration fatigue vite.

 

Ce poste si prometteur, inaccessible du bord

Choisir le moteur pour sa barque de pêche

Là aussi c’est en fonction de la technique préférée qu’il faudrait s’équiper mais le budget d’un pêcheur le contraint quelquefois à revoir ses espérances à la baisse.

Où c’est encore autorisé, investissez dans un thermique hors bord de 6 cv qui vous permettra de naviguer rapidement sans permis spécifique. Au lieu de la mise à l’eau scabreuse à 200 m de votre coin de pêche vous pourrez mettre confortablement à l’eau au port et naviguer dix minutes. Désormais  les moteurs 2 temps semblent être en passe d’être interdits partout en France à cause des normes anti pollution. Un 4 temps démarre mieux et tient mieux le ralenti, les 4 temps de dernière génération ont même un allumage électronique.

Du coté des moteurs électriques qui équipent bon nombre de pêcheurs, la mode est au moteur avant qui permet d’être commandé au pied ou avec une télécommande manuelle. Si vous pêchez à poste fixe ils sont inutiles mais diablement agréables lors de dérives contrôlées, voire indispensables pour le power fishing.

La puissance est le paramètre à prendre en compte : un 30lbs suffit pour une barque de pêche de 3m et un pêcheur, un 55 lbs est indiqué pour une barque de pêche de 4m et plusieurs pêcheurs.

Un pêcheur qui file vers son rêve solitaire

Le sondeur

Pêcher sans cet accessoire ne se conçoit plus, seuls quelques anciens qui connaissent leur lac par cœur s’en passent. Désormais les sondeurs sont devenus de grands alliés pour le pêcheur et ceux qui savent les exploiter parviennent à prendre plus de poissons.

Les sondeurs premiers prix ne vous serviront que d’indicateur de profondeur et de température de l’eau. Ils ne détectent guère de poissons mais vous seront utiles pour trouver les accidents de terrain, les ponts noyés… toutes les structures qui attirent les carnassiers.

Pour les pêcheurs au vif ou pour les amateurs de bordures un sondeur sophistiqué est inutile. C’est juste un gadget sympa mais dès que l’on cherche le poisson en pleine eau il devient indispensable.  Imagineriez-vous peigner l’eau aux leurres sans savoir s’il y a du monde en dessous ? Avec un sondeur de qualité on trouve les bancs de vifs, les rassemblements de perches et l’on pêche dedans avec à la clé le carnassier embusqué dessous. Ce type de pêche n’était pas imaginable avant et seuls quelques spécialistes très malins trouvaient des indices pour localiser les bancs de vifs au large. Désormais cette pêche est celle qui semble se développer le plus car le cheptel benthique des carnassiers est celui le moins dérangé par les pêcheurs et ces poissons y sont encore très réactifs.

Pour le pêcheur en verticale le sondeur est plus qu’un allié, il permet d’identifier les fonds, de trouver les poissons, de visualiser ses dérives… Indispensable vous dis-je, donc si vous vous orientez vers une pêche de type verticale prévoyez un excellent sondeur dans votre budget barque.

Le GPS est aussi vite devenu incontournable, pouvoir marquer un poste favorable découvert au cours de la navigation et revenir dessus précisément sans être obligé de jeter un repère est réellement un plus. De même, marquer un point lors d’une prise pour y revenir la fois suivante et pêcher efficacement est une grande aide et vous permettra de prendre plus de poissons.

Le GPS vous permettra aussi d’effectuer des dérives parallèles pour mieux quadriller une zone, en cas de brouillard vous pourrez vous rendre sur votre coin en pilotant sans être obligé de longer les rives. Il n’a que des qualités et devient vite indispensable lorsqu’on a compris comment l’utiliser.

Vous pouvez retrouver nos articles pour choisir votre sondeur Lowrance, votre sondeur Humminbird ou votre sondeur Garmin.

 

Les accessoires indispensables pour votre barque de pêche

Une barque de pêche ce n’est pas qu’une paire de rames à embarquer. Certes elles peuvent être remplacées par un aviron de dépannage en cas de panne du moteur mais bien d’autres équipements garniront le fond de votre barque.

Les épuisettes bateau, larges à manche court sont préférables aux autres modèles prévus pour le bord. Une bonne bourriche flottante à maille tissu remplacera avantageusement  un vivier embarqué qui prend beaucoup de  place. N’oublions pas aussi le gilet de sauvetage rendu obligatoire, une écope en cas d’avarie ou d’averse, une ancre et sa corde.

Pour mettre à l’eau n’oubliez pas les waders. Ceux en néoprène ont un autre avantage, pour les pêcheurs qui ne savent pas nager ils vous rendent insubmersible (à condition de ne pas mettre de ceinture piégeant l’air contre vos jambes). Avec un gilet de sauvetage en prime vous êtes totalement sécurisé. Par contre en été le néoprène vous fera découvrir l’effet « sauna ».

Prévoyez un emplacement pour votre batterie de moteur électrique, celle ci sont lourdes et encombrantes et mieux vaut les démonter lors du transport.

Un décroche leurre vous évitera bien des déboires, pensez juste à enrouler sa ficelle sur un support flottant car si vous l’échappez… Ça m’est arrivé, maintenant j’enroule 20m de cordelette sur  une palette en mousse.

A titre personnel j’embarque toujours plusieurs accessoires  indispensables : une petite boîte a outils contenant une pince et un tournevis sur lequel s’adapte plusieurs têtes plates, cruciformes et clés dans les tailles les plus courantes.

Je n’oublie pas aussi l’indispensable papier toilette… vous vous doutez bien pourquoi !

Un couteau de poche sera aussi votre compagnon pour couper un morceau de saucisson, couper la corde de l’ancre si cette dernière se coince (ce qui arrive quelquefois) ou s’il est équipé d’un tire bouchon, participer à la convivialité entre pêcheurs.

Lire aussi >>> Les accessoires à avoir sur un bateau de pêche

Un jon boat, barque à fond plat en aluminium

 

Choisir la remorque pour votre barque de pêche

Effectivement cet accessoire est toujours le dernier à rentrer dans la réflexion sur l’achat prochain d’une barque pourtant la remorque est plus qu’indispensable.

Tant qu’à faire, au lieu de faire bricoler par un copain une vieille remorque brinquebalante autant investir dans un modèle de qualité qui vous facilitera le transport et la mise à l’eau. N’oubliez pas la roue de secours. Si vous crevez  un dimanche matin en pleine campagne à 05h00 je vous mets au défi de trouvez un garagiste pour vous dépanner. Faites confiance aux grandes marques vendues chez les professionnels  et qui vous assurent un service après vente performant.

Il existe deux grand types de remorques : les normales et les cassantes. Si vos coins de pêche recèlent des rampes de mises à l’eau pas de problème mais si comme pour la plupart, la mise à l’eau est sauvage, la remorque cassante trouvera là toute son utilité en vous facilitant grandement l’opération de mise à l’eau de la barque.

La taille des roues n’intervient que si vous faites ou non beaucoup de route, et plus la roue est grosse (165 x 70 R 13), plus la barque sera haute sur la remorque et par conséquent plus la mise à l’eau nécessitera de reculer dans le lac.

La mise à l’eau, le cauchemar lorsqu’on débute, ensuite ça prend deux minutes

Attention aux roulements de roues qui doivent être étanches pour éviter que des particules de sables ne s’y insinuent et ne les grippent. Touchez votre bouchon de roulement une fois rendu sur place, s’il est chaud c’est que votre roulement l’est aussi et donc qu’il est grippé. Changez-le sans tarder avant de casser votre fusée de roue.

Vous l’aurez compris, acheter une barque de pêche doit être un acte réfléchi qui vous engage pour de nombreuses années. Prenez votre temps, regardez celles d’autres pêcheurs, faites vous emmener pour vous faire votre opinion et choisissez en toute lucidité hors des modes passagères ou des arguments rapides de vendeurs.

Ensuite, vous n’aurez plus qu’à l’aménager à votre goût et voguer vers de nouvelles aventures halieutiques, bienvenue à bord.

La remorque est l’accessoire à ne pas négliger

Remorque pour barque de pêche : Conduite et permis de conduire

Une remorque simple de moins de 500 kg n’est pas soumise à immatriculation, vous devrez y porter celle du véhicule tracteur. Au delà de 500 kg, votre remorque aura sa propre carte grise et sera immatriculée, et au-delà de 750 kg elle sera même obligatoirement freinée.

La réforme  du 19/01/2013 du permis E/B a accouché du permis BE et d’un petit permis remorque nommé B96 :

Depuis le 19 janvier 2013 c’est le cumul des PTAC qui est pris en compte dorénavant pour le fait de pouvoir ou non conduire avec une remorque.

Désormais si la somme des PTAC est supérieure à 3500 kg et inférieure à 4250 kilos, le permis BE  ne sera pas obligatoire. Il suffira de vous inscrire dans une auto école, de payer 300 euros (!) pour une journée de formation qui s’articulera sur 4 heures de théorie et 3 heures de pratique et qui à l’issue, sans examen ni contrôle vous donnera le B 96.

Ce petit permis remorque ne sera pas soumis à visite médicale régulière comme l’est le permis BE.

Les titulaires comme moi du E ou du E/B ont automatiquement par équivalence  le permis BE qui  permet de conduire des remorques si la somme des PTAC dépasse les 4250 kilos. Il sera inscrit sur votre permis lors de la prochaine validation périodique. Pour ceux qui ne l’ont pas et pour obtenir ce permis, inscrivez vous à une auto école et repassez votre code s’il a plus de 5 ans, ensuite c’est épreuve de plateau et de circulation. La validité du BE est de 5 ans par visite médicale.

Résumons nous :

Les cumuls de vos PTAC (voiture et remorque) est inférieur à 3500kg : Permis B

Le cumul de vos PTAC est entre 3500 et 4250 kg : Formation B 96 ou permis BE

Le cumul de vos PTAC est supérieur à 4250 kg : permis BE

Et pourquoi pas le kayak de pêche ?

L’armement de sécurité obligatoire sur une barque de pêche

L’arrêté du 11 avril 2012 relatif au matériel d’armement et de sécurité des bateaux de plaisance naviguant ou stationnant sur les eaux intérieures  précise les équipements obligatoires à embarquer, il est consultable dans son intégralité sur le site legifrance.fr, en voici un extrait pour ce qui nous concerne :

« Article 4: Matériel d’armement et de sécurité en « eaux intérieures abritées ».

Les bateaux, hormis les coches de plaisance nolisés ainsi que les planches à voile et les planches aérotractées, effectuant une navigation sur les eaux classées en « eaux intérieures abritées » définies à l’annexe I embarquent le matériel d’armement et de sécurité suivant :

1. Pour chaque personne embarquée, un équipement individuel de flottabilité conforme aux dispositions de l’annexe II, ou bien, si elle est portée effectivement, une combinaison de protection conforme aux dispositions de l’annexe III.

2. Un moyen de remonter à bord pour une personne tombée à l’eau. Un tel moyen lorsqu’il n’équipait pas un bateau existant est conforme aux dispositions de l’annexe IV ;

3. Un dispositif stoppant la propulsion en cas d’éjection du pilote lorsque la puissance totale des moteurs de propulsion excède 4,5 kW, sur un bateau à moteur hors-bord à barre franche ou un véhicule nautique à moteur ;

4. Un ou plusieurs moyens mobiles de lutte contre l’incendie conformes, dans le cas des bateaux marqués « CE », aux préconisations du constructeur, ou dans les autres cas, conformes aux dispositions des articles 240-2.43 à 240-2.47 de la division 240 du règlement annexé à l’arrêté du 23 novembre 1987 susvisé. Les véhicules nautiques à moteur ne sont pas tenus d’embarquer ces moyens ;

5. Un dispositif d’assèchement manuel pour les bateaux non autovideurs ou ceux comportant au moins un espace habitable. Ce dispositif peut être fixe ou mobile ;

6. Un dispositif permettant le remorquage et l’amarrage : points d’amarrage et deux amarres adaptées à la taille du bateau dont une utilisable comme bout de remorquage. Cette exigence ne s’applique pas aux canoës et kayaks en eaux vives telles que définies par la Fédération française de canoë-kayak ;

7. Une gaffe lorsque la navigation envisagée comporte un passage d’écluses. »

 

Pour simplifier, si vous êtes détenteur d’une barque de pêche classique pêchant sur des lacs non classés comme dangereux (comme l’est Le Bourget par exemple), vous devrez disposer d’un gilet de sauvetage par personne embarquée, un extincteur et un coupe circuit bracelet si vous avez un moteur thermique, une écope ou une pompe de cale. Sur la coque devront être installés un anneau de remorquage et quelques taquets d’amarrage, en outre vous devrez disposer de deux amarres ou bouts d’une taille minimum aussi longue que votre barque.

 

Une barque rustique mais suffisante

 

Tarif et budget pour une première barque de pêche

Pour débuter en étang une simple rotomoulée de 3,5m équipée d’un moteur électrique de 30 lbs, de sa batterie, d’un sondeur simple en noir et blanc et de sièges, sans oublier une remorque vous reviendra environ à 2500 euros. Par contre si vous souhaitez directement passer au lac de barrage ou naturel avec une barque de pêche aluminium de 3,5m et sa remorque, comptez 4000 euros, somme à laquelle il faudra rajouter un thermique 6 cv à 1500 euros, un électrique avant à 1000 euros et un bon sondeur à 1000 euros, sans oublier évidemment les sièges (200 euros) et la batterie (150 euros). Vous constaterez que là le budget est bien plus conséquent puisqu’il se monte à  près de 7500 euros. Néanmoins et heureusement pour le pêcheur, le marché de l’occasion est florissant et on trouve sur internet beaucoup de barques pour des sommes plus accessibles à une majorité de pêcheurs. Soyez très prudent avec l’occasion, n’oubliez pas que naviguer est une activité dangereuse qui réclame un matériel en excellent état.

 

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