La pêche au Québec, le rêve pour les passionnés de pêche

Ah le Québec ! Quel pêcheur français n’a jamais rêvé d’aller explorer cette contrée lointaine et faire la connaissance de ses nombreuses espèces de poissons dans des cadres que l’on imagine encore vierges et sauvages ! C’est dans cet état d’esprit qu’en 2008, j’ai fait le « grand saut » en allant m’expatrier au Québec ! J’étais parti, à la base, pour un an afin d’en profiter un max… 7 ans et demi plus tard j’y suis encore, le Québec est devenu mon nouveau chez moi ! Plus que jamais passionné de pêche, j’ai démarré un blogue pour partager mes sorties et les trucs qui ont fonctionné pour moi. Ça s’appelle Crinqué de pêche ! Un pote m’a rejoint tout récemment pour en alimenter le contenu également, vu qu’on fait de nombreuses sorties ensemble ainsi que ma chaîne Vimeo. Mais assez parlé de moi, je vais pouvoir ici vous dépeindre un rapide portrait de la pêche au Québec. Je dis bien rapide parce qu’il y a tellement à dire que je vais rester sur des généralités. Par la suite si intérêt il y a, je pourrais venir vous parler plus précisément de types de pêches en fonction des nombreuses espèces d’intérêt sportif que l’on trouve ici.

La pêche au Québec : réglementation et poissons
Moi et ma « blonde » (oui oui, c’est comme ça qu’on dit au Québec !) et notre bateau maison échoué sur une île déserte… le pied non ?

Le Québec, c’est vaste pour la pêche!

Avec 1 667 441 km2, dont un peu plus de 20% sont en fait des rivières et des lacs, le terrain de jeu est immense! À titre de comparaison, c’est environ 3 fois la France en superficie totale et la moitié de la France si on compte juste les étendus de lacs et de cours d’eau! La majorité de la population est concentrée sur la plaine du majestueux Fleuve Saint Laurent dont les dimensions sont, là encore, sans communes mesures avec nos fleuves français. Le débit du fleuve Saint Laurent pris à la ville de Québec représente environ 13 fois le débit moyen de la Loire pris à Saint Nazaire! Le Québec, c’est aussi environ 450 000 lacs, dont le plus gros lac naturel est le  lac Misstassini, qui fait 4 fois le lac Léman! Passé les 100 km au nord du Saint Laurent, on tombe dans un Québec plus sauvage, quasiment composés exclusivement de forêts, de lacs et de rivières. Mais l’absence de civilisation pendant plusieurs centaines de kilomètres demande une certaine organisation et un véhicule adapté aux chemins de bois! On peut faire le trajet par avion, hydravion ou bien hélicoptère aussi pour aller dans des endroits où les chemins ne se rendent pas ou difficilement mais les places sont chères ! Il est possible aussi, pour l’avoir testé, de louer à certains endroits des « bateaux maisons » qui, munit de moteur, peuvent permettre de se déplacer dans de grands lacs parsemés d’îles, s’y échouer et pouvoir y dormir. Des barques y sont attelées afin de pouvoir explorer plus rapidement les alentours par la suite. En plus, c’est relativement abordable quand on y va en groupe… Un must, je referais ça n’importe quand !

Les différents poissons à pêcher au Quebec

La diversité de plan d’eau et d’espèces à pêcher constitue vraiment une réserve de plaisir halieutique illimitée!

Vous êtes carpiste? Le Québec a une très bonne population de carpes communes sauvages et puissantes dont la moyenne oscille, dans mon coin en tout cas, c’est à dire dans le fleuve Saint-Laurent dans la région de Portneuf, à environ 8-10 kg. Les plus grosses, à ma connaissance, sont environ à 18-20 kg mais la pression de pêche est tellement faible qu’il est quasiment certain que des sujets de plus de 25 kg doivent nager dans les eaux du Saint-Laurent. Elles ne sont pratiquement pas pêchées, les pêcheurs locaux se désintéressant complètement de cette espèce à faible valeur culinaire. Les carpes miroirs sont, quant à elle, très rares… Deux espèces d’esturgeon sont présentes aussi dans le fleuve, l’esturgeon jaune, très commun, pouvant atteindre 2 mètres de long et son cousin, l’esturgeon noir, plus rare, pouvant atteindre 4 mètre de long! Et pour les carpistes amateurs de poissons-chat (hihihi), il y a les version XXL ici qui s’appelle la barbue et qui peut peser plus de 10 kg… très fun et facile à pêcher… quand on ne pêche pas la carpe bien entendu…

Une carpe du Saint-Laurent
Une barbue

La pêche au coup à la canne, à l’anglaise ou au quiver est inexistante au Québec. Je ne l’ai, pour ma part, jamais testée car je préfère me tourner vers les carnassiers et les salmonidés au leurre ou à la mouche.

Vous êtes pêcheur de carnassier? Là encore, c’est le paradis! Vous pouvez pêcher le brochet, le doré (cousin du sandre, appelé Walleye par les anglophones), le black-bass (appelé ici achigan à grande bouche), l’achigan à petite bouche (de la dynamite à écaille), le fabuleux maskinongé, le plus gros des ésocidés pouvant friser les 1m50 pour les plus gros. Vous me direz que le brochet, exceptionnellement, peut atteindre ces tailles-là… mais il faut savoir aussi que la moyenne des captures, dans le fleuve, est d’environ 1 mètre et les maskinongés de 90 cm sont des «beeners», c’est à dire des petits… intéressant non? Il y a même 2 autres espèces d’ésocidé au Québec, le brochet vermiculé et le brochet maillé, de plus petite taille. La perche, appelée ici perchaude, est plus petite que notre perche française, le record connu à ce jour étant de 3 lbs.

Maskinongé du fleuve Saint Laurent. La pêche du musky sur le fleuve n’est pas facile, il faut bien comprendre les types de structure et la façon de pêcher ce grand prédateur et ça prend du temps sur l’eau ou être accompagné d’un pêcheur expérimenté ! Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle « the fish of 10 000 cast » aux Etats-Unis
En lac, où les musky ont bien souvent été implantés dans les années 70, les chances de capture sont bien plus grandes mais les spécimens sont plus petits en moyenne. Les petites rivières sont aussi de bons spots mais il faut les connaître!
Achigan à petite bouche. Achigan vient de l’algonquin (un dialecte autochtone) « At-chi Gane » qui veut dire « celui qui se bat »… et je peux vous dire que sa réputation n’est pas surfaite, c’est vraiment de la dynamite!
Doré jaune, proche cousin du sandre

Pour ce qui est des espèces plus «exotiques», il y a des poissons préhistoriques qui ont très peu évolués depuis des millions d’années comme le poisson castor et le lépisosté osseux. Ces deux poissons, au look d’enfer, sont par ailleurs capable de trouver leur oxygène dans l’air!

Le poisson castor, très sympa à pêcher à vue dans quelques centimètres d’eau en début de saison
Un petit Lépisosté pris à la mouche… Excessivement difficile à ferrer avec un montage traditionnel avec un hameçon, le lépisosté se prend bien à la mouche… sans hameçon ! La mouche se prend effectivement dans ses minuscules dents effilées. (celui-ci est un jeune mais les adultes peuvent atteindre plus de 1m20). Crédit photo : Thomas Guyard

Pour les amateurs de pêche en eau saumâtre ou salé, il y a le bar rayé, situé plus dans le Golfe du Saint-Laurent et autour de la péninsule gaspésienne. Le bar rayé, pour la petite histoire, a été réintroduit car il avait quasiment disparu à cause de la surpêche. Les résultats sont inespérés et leur prise sur les côtes est très fréquente. Il n’est pas rare de faire une dizaine d’individu quand on tombe sur le banc. Le bar rayé partage aussi son terrain de jeu avec le maquereau, très fun à pêcher sur du matériel léger.

Le bar rayé fait son retour en force depuis sa réintroduction dans l’estuaire du Saint-Laurent et dans la Baie des Chaleurs (côté atlantique de la péninsule Gaspésienne)

Pêcheur de salmonidés? Là encore, vous ne serez pas en reste… Le Québec est renommé pour ses rivières à Saumon de l’atlantique, situées principalement sur la Côte Nord et en Gaspésie. Il y a également le magnifique et coloré omble de fontaine, en passant par l’imposant Touladi, appelé aussi truite grise (pouvant atteindre plus de 30 kg!), les saumons chinook et coho, plus centrés vers les Grands Lacs, et pour finir les truites steelhead, arc-en-ciel, brune (fario) qui nagent aussi dans les eaux du Québec… À cela se rajoute la version sédentaire du saumon qui accompli son cycle en eau douce, appelé ouananiche, les ombles chevaliers, situés plus au Nord du Québec, et son petit cousin la truite rouge (omble chevalier oquassa).

Réglementation pour pêcher au Quebec

La réglementation de la pêche au Québec est assez complexe! Il faut savoir que, contrairement à la France, chaque espèce «d’intérêt sportif» (espèces dont la pression de pêche est la plus importante) a des dates de fermetures qui lui sont propres et que celles-ci peuvent différer en fonction de la région pêchée! Qui plus est, s’ajoutent à toutes ces règles des exceptions en fonction des plans d’eau à statut particuliers ou bien à la présence de sanctuaires!

Chaque espèce «d’intérêt sportif» possède aussi des limites de possession. Par exemple, le brochet est limité à 6 poissons/jour/pêcheur. Une particularité aussi que je trouve intéressante en terme de protection de la ressource, c’est la mise en place d’un plan de gestion pour le doré jaune (ben oui, parce qu’il existe aussi le doré noir!), espèce très prisé par les pêcheurs. En effet, les dorés jaunes ont une maille minimale mais aussi maximale pour protéger les géniteurs qui doivent aussi être remis à l’eau. Par exemple, dans ma région, on doit remettre à l’eau les dorés jaunes de moins de 37 cm et ceux de plus de 53 cm. Il est effectivement établit que les plus gros dorés sont aussi les meilleurs reproducteur, en les protégeant également, on préserve mieux la ressource (et accessoirement, je suis bien content d’avoir plus de gros géniteur à taquiner !).

Chose importante également, une seule ligne est autorisée! C’est assez particulier pour pêcher la carpe par exemple, il faut s’adapter! Pour les carnassiers, ça incite à la prospection et c’est moins handicapant quand on pêche aux leurres bien évidemment. En hiver par contre, une réglementation spécifique s’applique afin de pouvoir pêcher à la ligne morte sur la glace : 5 ou 10 lignes par pêcheur sont ainsi autorisées pour pêcher sur la glace en hiver, en fonction des régions. Amis carpistes, concernant la pêche de nuit, elle est autorisée partout et en tout temps! (excepté sur les rivières à saumon), Mais bon, la pression de pêche n’étant pas la même qu’en France, il n’est pas nécessaire de pêcher de nuit la plupart du temps.

La pêche de la carpe à une canne demande de l’adaptation, mais on peut faire déjà de très bonnes sessions avec juste une canne! Ça exige que le montage soit toujours pêchant, car on ne peut pas compenser par une autre canne…

Un permis de pêche est aussi nécessaire, comme en France, mais il est nettement moins cher, tout du moins pour les résidents. Il faut compter (et en plus ça vient de monter drastiquement l’année passée) environ 30$ par an pour avoir son permis de pêche (si on a entre 18 et 65 ans et qu’on est résident au Québec). En dessous de 18 ans, ou si on est étudiant, on peut pêcher gratuitement si on est accompagné d’un titulaire de permis. Pareil pour le conjoint ou la conjointe qui veut pêcher, c’est gratuit! Pour les non-résidents, c’est plus cher mais on peut prendre, par exemple, un permis 7 jours consécutifs (qui est juste 50% du coût annuel, je sais, c’est de l’arnaque, mais que voulez-vous, faut bien qu’on mange mon pti monsieur!). Le saumon, quant à lui, a sa propre réglementation et un permis à part. À noter également qu’il existe un permis avec remise à l’eau obligatoire qui correspond à moins de la moitié du tarif normal!

Vu la complexité de la chose, il est préférable, avant chaque session de pêche, de bien vérifier les règlements qui sont disponibles sur le site du ministère Forêt, Faune et Parc du Québec afin de pouvoir pêcher en toute légalité et éviter les déconvenues

Pêcher les grands espaces… oui mais…

Le permis de pêche du Québec permet de pêcher partout au Québec… Mais si certains secteurs sont publics et d’accès libre, il y a aussi des secteurs où il faut payer pour accéder. C’est le cas notamment des Pourvoiries, des Zones d’exploitations contrôlées (ZEC) ou bien encore des réserves fauniques. Ces organismes (ou entreprises dans le cas des pourvoiries) s’occupent de la gestion d’un territoire et ont une tarification (souvent journalière) ainsi que des possibilités d’hébergement, de service de guide, de location de matériel, d’embarcations, etc…

Autre chose, contrairement à la pêche dans l’hexagone où il est courant que les pêcheurs arpentent à pied les berges des cours d’eau et des lacs, il est très conseillé d’utiliser une embarcation au Québec. Tout d’abord, l’accès aux rives des cours d’eau et des lacs n’est pas nécessairement aisé. Dans les zones habitées, les berges sont très souvent privées et leur accès est par conséquent très difficile ! Dans ces mêmes zones, l’été, il y a une multitude de bateau et il n’est pas rare de croiser de véritables bêtes de courses qui font beaucoup de vagues, les québécois étant très amateur de nautisme et de sports nautiques. Dans les territoires plus vierges (et plus calmes !), l’absence de chemins longeant le cours d’eau ou les lacs est une autre embûche pour les explorer, les boisés pouvant être très denses.

Les baleines du Saint Laurent!

On peut croiser des baleines aussi dans l’estuaire du Saint-Laurent, à partir de Tadoussac ! La limite de prise est fixée à 7 baleines par jour par pêcheur… meuh non j’déconne… elle est à 2 baleines… exceptés les baleineaux… bon ok… trêve de conneries, les baleines sont protégées bien évidemment, il n’est pas question de les pêcher ni de les approcher de trop proche en embarcation! Crédit photo : Guillaume Delair

Quel type d’embarcation utiliser pour pêcher au Quebec?

Ça dépend bien entendu du plan d’eau… Pour ma part, j’aime bien pêcher en kayak dans les rivières et petits lacs. Cela nous permet, si on a deux véhicules par exemple, d’explorer des linéaires de cours d’eau peu accessibles (et donc peu pêchés) en laissant un véhicule en amont et l’autre en aval, à la fin du parcours. Les rapides ne sont pas un problème non plus à franchir (et en plus, c’est l’fun !). Autre avantage, si on utilise des modèles où on peut pêcher debout,  c’est la possibilité de pouvoir pêcher à vue et aussi, pour la pêche du maskinongé notamment, de repérer les poissons « suiveux » et de pouvoir les faire attaquer au raz de l’embarcation en effectuant des brusques changement de direction, accélérations ou bien encore en faisant plonger son leurre au dernier moment. Et tout ça se fait en toute discrétion, directement dans leur repère! J’ai aussi un jon boat de 14 pieds avec un moteur de 6 HP pour couvrir plus de territoire. On peut aussi pêcher dans des plans d’eau plus importants mais il faut s’assurer que la météo soit de notre côté et d’éviter les endroits trop fréquentés par les motos marines, les wake-board et autres brasseurs de vagues.

Puis un jour, quand je serais grand (je n’ai que 36 ans !), j’aurais un bateau digne de ce nom pour pêcher plus efficacement les grands plan d’eau comme par exemple un bateau de 16 à 19 pieds avec une coque en V. Ce type d’embarcation est en effet nécessaire pour s’attaquer au Fleuve et aux grands plans d’eau où les poissons sont plus mobiles… et les conditions plus changeantes rapidement.

I’m a poor lonesome fisher !

Bien se préparer pour pêcher au Quebec!

Quand on est français et qu’on débarque au Québec, il est très difficile de s’y retrouver pour pêcher ici. En plus des difficultés d’accès aux plans d’eau, les populations piscicoles présentes dans les cours d’eau peuvent être très différentes en amont et en aval d’un barrage ou d’un rapide par exemple qui bloque la migration de certaines espèces. C’est la même chose pour les lacs… Il peut y avoir un lac contenant exclusivement de l’omble de fontaine et 3 km à côté, plus en contrebas, on va retrouver un autre lac où nagent brochets et dorés… Si vous vous mettez à pêcher avec un Jerkbait de 15 cm pour pêcher des truites qui en font 25 cm… ça risque d’être un tantinet improductif ! En cas de doute, il reste qu’un bon vieux vers de terre peut souvent vous sauver du capot et peut vous permettre de découvrir la faune piscicole locale et d’adapter vos techniques en conséquence. Dans une rivière méconnue, j’aime bien pratiquer le toc, ça me permet de pêcher pratiquement toutes les espèces présentes (du baitfish aux prédateurs comme l’achigan, le doré ou l’omble de fontaine) et d’adapter ma technique et le choix de mes leurres en conséquence par la suite. Bien sûr, Google est votre allié également afin de voir les connexions du réseau hydrique et d’avoir ainsi une meilleure idée des espèces qui sont présentes dans un cours d’eau. Si, par exemple, la rivière pêchée est en connexion avec le fleuve et que vous n’avez pas d’obstacles majeurs pour la migration du poisson, et bien ça veut dire que vous pouvez y trouver toutes les espèces du Fleuve (et il y en a un paquet !).

Le plus simple reste bien souvent de préparer son voyage sur un forum québécois de pêche. Ça permet de vous faire des contacts en fonctions des régions à pêcher et de découvrir des spots que certains vous donneront ! Les deux plus connus sont les forums des sites Peche Qc et Québec Pêche. Bien entendu, pour les plus nanti, faire affaire avec des guides peut vous garantir de nombreuses prises et peut vous renseigner énormément sur les modes de pêche à pratiquer ici en fonction des espèces ciblées, ce qui fait gagner énormément de temps et de recherches.

Petite anecdote, le choc des cultures

Dernière chose, plutôt cocasse, si le Québec et la France ont la même langue, le français, le langage, lui, n’est pas tout à fait le même ! Ce qui peut amener à certaines situations cocasses. Allez, je vous en raconte une… Peu de temps après mon arrivée, j’étais en route vers le grand nord avec un québécois en pick-up. Arrivé à destination, sur le bord d’un lac en pleine cambrousse (ça fait au moins 2h qu’on roule dans des chemins entre lac, rivières et forêts et qu’on n’a pas croisé âme qui vive), il me dit qu’on va finalement dormir dans le pick up, la nuit étant tombé et on a la flegme de monter la tente… Il me dit : « vu que la nuit va être fraîche, je peux te prêter un slip si tu veux »… euh… c’est qu’on est dans le bois à des centaines de kilomètres de toute civilisation et l’autre, il veut me refiler un de ses slip pour que je garde mes bijoux de familles au chaud! Je lui réponds, en toute diplomatie mais ne sachant quoi penser de cette question pour le moins bizarroïde, que je vais me débrouiller sans… « Comme tu veux, moi je vais prendre le mien, mais tu vas voir, il va faire frète (froid) ! » me répond-t-il en prenant, dans la boîte du pick up, un sac de couchage… Et moi de dire… « ok, c’est ça un slip pour toi ? »… et lui de répondre « oui, un sleep, un sleeping bag quoi !! ». On a bien rit par la suite… j’ai eu plein d’autres situations cocasses comme ça par la suite…

En tout cas, pour conclure, j’espère vous avoir donné envie de découvrir la pêche au Québec, et peut-être, qui sait, nous croiserons nous un jour sur une des nombreuses rivières de la Belle Province J !

[author title= »Guillaume Delair » image= »https://1max2peche.fr/wp-content/uploads/2016/04/peche-quebec-23.jpg »]Guillaume est un français passionné de pêche qui vit désormais au Québec. Vous pouvez retrouver ses aventures et celles de ses amis sur leur blog « Crinqué de pêche »[/author]

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