La pêche de la truite aux leurres a de quoi faire perdre son latin à n’importe quel pêcheur, y compris pour la truite tellement l’offre est pléthorique. Petit tour d’horizon pour faire les bons choix. Dans la pêche de la truite aux leurres, certains leurres se démarquent. Uniques car avec les bons gestes techniques, ils nous permettent de pêcher toute l’année quels que soient les niveaux d’eau et les postes des rivières prospectées. Découvrons ensemble ces types de leurres et leurs utilisations.
Dans tout le panel existant, nous sommes obligés de choisir des représentants de grandes familles que sont les leurres métalliques et les poissons nageurs. Nous donneront une liste de leurres non exhaustive dans cet article pour aider les pêcheurs dont les capacités pêchantes sont éprouvées sur différentes milieux et hauteurs d’eau.
Unique…
Ce que nous entendons par ce terme, c’est la capacité du leurre de pouvoir garder de l’intérêt pour le poisson tout au long de l’année, que nous fassions réagir la truite sur l’aspect nutritionnel ou territorial. En fait, tout repose sur le fait que ce sont des leurres denses qui permettent d’explorer les différentes couches d’eau sans avoir besoin de les changer. C’est ce côté versatile qui donne au pêcheur débutant ou expérimenté la capacité de les utiliser dans la quasi-totalité des situations de courant, de profondeur et de poste. Nous ne nous attacherons pas spécialement à la couleur des leurres même si ce critère est parfois la solution mais les modèles cités ultérieurement ont été capables de prendre des truites de toutes tailles dans toutes les couleurs d’eau et sur toutes les saisons.
Pratique de pêche
Petite, moyenne ou grande rivière, rien ne peut empêcher ces deux leurres d’être pêchants. Que nous soyons sur des milieux de quelques centimètres de profondeur ou de trois mètres, avec la bonne technique, nos leurres iront chercher les poissons où ils se trouvent. Certes ce sont des leurres qui présentent un risque d’accrochage sur le fond plus élevé que les autres mais ils ont tellement de côtés positifs qu’il serait absurde de faire l’impasse. Si nous observons les pratiques de pêche décrites ci-dessous, il y a peu de chance que nous les perdions.
Pour pêcher dans quelques centimètres d’eau, nous travaillons nos leurres « canne haute » – une fois n’est pas coutume, cela empêche l’immersion – et bloquons notre lancer juste avant l’impact sur l’eau pour permettre une animation directe sans immersion profonde. Cela vient très vite avec un peu d’entraînement, faisons seulement attention sur le début à la perte de distance, de précision et au bruit provoqué par l’impact du leurre. Les animations transmises à nos leurres se font par accélérations ou ralentissements de la vitesse de ramener avec de temps à autre des coups secs de canne (twitching).
Pour pêcher dans un mètre d’eau et plus, il suffit de déposer notre leurre et de le laisser s’immerger le temps nécessaire avec une canne en position basse. Les animations sont effectuées de la même manière que dans peu d’eau sauf que nous les réalisons canne basse pour garder notre « hauteur de pêche » du leurre. Dernier point et non des moindre, nous tenons compte du courant qui peut modifier notre pêche et nous savons que si nous descendons le courant, nous devons ramener plus vite notre leurre alors que si nous le remontons, nous devons mouliner plus lentement.
Liste des leurres
Elle peut s’avérer très longue puisque nous pouvons trouver notre bonheur dans les différentes marques de fabricants de leurres. Après, le critère financier / passion nous permet de trancher et c’est pour cela que nous opterons plutôt pour des leurres présentant un très bon rapport / qualité prix et efficaces en pêche. Pour ne pas être taxer de partial avec nos marques de « cœur », nous vous proposons la liste suivante de poissons nageurs : Gamera HW 50, Tricoroll HW50, D contact 50, Pointer LBS 48, … et pour les cuillers : Comet 2, Panther Martin 4, Vibrax 2…
La couleur de nos leurres
La bonne couleur est celle qui rassemble la synthèse des paramètres suivants : la couleur d’eau, des poissons de fourrage, de l’ensoleillement du parcours, de la saison et de la température d’eau. A titre d’exemple, en début de saison sur les rivières de montagne, les eaux sont basses, froides et transparentes avec un soleil blafard, le poisson nageur devrait être un coloris ghost bleu miroitant et la cuiller, point bleu argenté.
Finalement la pêche aux leurres peut donner de grandes satisfactions avec très peu de matériel, le tout étant de les choisir et de les utiliser correctement.
« Si nous devions en avoir qu’un de chaque classe »
La Comet n°2
Proche visuellement de l’Aglia, elle présente une palette étroite et plus allongée qui lui confère une rotation plus proche de l’axe et donc plus rapide. Cette vitesse de rotation supérieure est un atout lors des pêches à contre courant puisque la cuiller n’exercera que peu de force sur la canne et limitera les « décrochés » liés au courant. D’un poids de 4,5 grammes, elle permet de pêcher juste sous la surface ou bien dans des zones profondes en la laissant descendre.
Gamera HW
Petit poisson nageur de 50mm, il présente une bavette assez large qui permet d’obtenir une nage naturellement vivace lors de nos animations. Son poids de 3,5 grammes et sa forme travaillée le stabilise de façon remarquable dans les veines d’eau même les plus puissantes. Conçu pour pêcher au plus profond, avec une immersion rapide de presque un mètre, il est un atout de polyvalence lors des pêches amont/aval.